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A.Taoualit/Shutterstock.com

Après 6 saisons passées du côté du FC Barcelone, Ousmane Dembélé, a fait le choix de relever un nouveau challenge l’été dernier en rejoignant le Paris Saint-Germain contre 50M€. Dans un entretien accordé auprès du Parisien, le français, est revenu sur son adaptation dans la capitale.

Sur ses ambitions à Paris

« Évidemment de gagner des titres. Pour l’instant, on est dans les clous dans toutes les compétitions. L’objectif, c’est que la saison se termine le plus tard possible, en juin, au moment de la finale de la C1, qu’on soit encore là pour finir avec un maximum de trophées. On est dans un projet où il y a eu énormément de recrues : 11 depuis le début de saison, 12 maintenant avec Beraldo. Le club est en reconstruction. Moi, j’essaie de faire de mon mieux, de toujours donner le maximum et d’être décisif. »

Si arriver à Paris est un régression

‘Non, pas du tout. Il fallait digérer le transfert de Barcelone au PSG. Au début, je me suis énormément cherché, mais je n’ai jamais douté de moi et de mes capacités. Je savais que j’allais revenir très fort. Certains joueurs sont exceptionnels dès leur arrivée et d’autres ont besoin de temps. À Dortmund, j’ai explosé tout de suite et à Barcelone, ça s’est fait petit à petit. C’est un peu la même chose à Paris, avec les blessures en moins. »

Si jouer en France est compliqué

« Évidemment ! Encore plus pour moi, puisque, en réalité, en pro, je n’ai joué que sept ou huit mois en France, au Stade rennais, avant de partir sept ans à l’étranger. Je ne me sens pas comme étranger dans mon pays, mais niveau football, je suis un peu le moins français des Français (rires). Il fallait s’adapter, d’autant que la Ligue 1 a énormément changé. Le championnat est beaucoup plus fort que quand je l’ai quitté. »

Sur son statut

« (Gêné) Oh ça, je ne sais pas… J’essaie d’être moi-même, quelqu’un de souriant et de sérieux. J’ai 26 ans maintenant, j’ai pris de la bouteille, je fais en sorte de conseiller les jeunes et de donner l’exemple, mais je chambre aussi. Pour ça, ça aide de parler espagnol même si en réalité quasiment tous les Espagnols du club parlent français maintenant. »

« La nature de notre relation est à peu près la même, oui. J’ai passé des moments incroyables avec Xavi. On était très proches tous les deux. Il me donnait énormément de conseils et avait une très grande confiance en moi. Luis Enrique, je le connais depuis longtemps puisqu’il voulait déjà que je vienne à Barcelone lorsque j’étais à Rennes. Je suis vraiment heureux de l’avoir comme entraîneur. »

Sur la différence entre Barcelone et le PSG

« Barcelone est un très grand club, on le sait. Mais le PSG aussi est un club énorme, je le vois sur le terrain et en dehors. Quand tu vas en ville, tu es tout de suite reconnu… Franchement, à part la météo, il n’y a pas de grand changement pour moi (rires). Pareil pour le stade : le Camp Nou est énorme et chargé d’histoire. Mais au Parc des Princes, l’ambiance exceptionnelle, à chaque match, le public nous porte… »

Sur ses nombreuses blessures

« Je suis arrivé à 20 ans à Barcelone, après seulement un an et demi de professionnalisme. J’étais encore dans un processus d’apprentissage. Barcelone est l’endroit où j’ai le plus appris, le plus grandi dans ma vie personnelle et professionnelle. Je m’y suis beaucoup blessé, c’est vrai. Je suis passé par des moments très compliqués, je l’avoue. Et puis petit à petit, les années passent, tout va de mieux en mieux… C’est l’évolution logique d’un jeune joueur pro qui, au fil des années, a changé beaucoup de choses. »

Sur sa concurrence avec Coman en Bleu

« (Il rit) Tout simplement parce que les deux joueurs sont forts. Sur le côté droit, comme à tous les autres postes, il y a une énorme concurrence en équipe de France. Il n’y a que des joueurs exceptionnels, des gars qui jouent dans des grands clubs. Et franchement, on aime cette concurrence ! Avec Kingsley, on se pousse à chaque match. C’est la meilleure des choses qui puisse arriver. »

Euro ou JO ?

« Je suis seulement concentré sur l’Euro qui arrive. En équipe de France, on ne parle que de ça, on veut vraiment le gagner parce que le dernier s’est mal passé. »

Sur les actes racistes à l’encontre de Maignan

« Très mal évidemment. Moi, je n’ai jamais été confronté à ça, mais on en parle souvent entre nous. Ce sont des choses qui ne devraient pas arriver dans un stade de football, ni en dehors. Mais il y a toujours des cons (sic) dans les stades. Franchement, les dirigeants du foot, là-haut, doivent faire en sorte que cela n’arrive plus. Le geste de Mike (il a quitté la pelouse) est courageux, et il n’y a que ça à faire maintenant. Les joueurs ont pris la parole pour dénoncer ça, mais ils sont fatigués de parler. Si cela se répète maintenant, il faut stopper les matchs, c’est la seule solution. »

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