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A.Taoualit/Shutterstock.com

Défait par l’Olympique Lyonnais (0-1) hier soir, le Paris Saint-Germain, a officiellement dit adieu au titre de champion de France. Présent en zone mixte, l’entraîneur du PSG Gérard Prêcheur, n’a pas caché sa déception en se montrant agacé sur le scénario de la rencontre.

« J’en ai marre de me prendre des coups de bambou »

« C’est vraiment frustrant car le plan de jeu a marché. Cela a failli marcher. Il manque quelque chose. Les filles ont été superbes. En tant que passionné de foot féminin, en 23 ans dans ce milieu j’ai essayé de faire du jeu partout où je suis passé, pour que le foot féminin attire du monde et soit beau. Et là, voir une équipe comme Lyon, championne de France et d’Europe produire un tel jeu, ça me frustre. Franchement, je me dis : « Prêcheur, t’as travaillé pour rien, tu vas partir et personne sera là pour te remplacer ». Ce n’est pas avec ce type de football qu’on va attirer du monde. C’est vraiment frustrant car le plan de jeu a marché. Cela a failli marcher. Il manque quelque chose. Les filles ont été superbes. En tant que passionné de foot féminin, en 23 ans dans ce milieu j’ai essayé de faire du jeu partout où je suis passé, pour que le foot féminin attire du monde et soit beau. Et là, voir une équipe comme Lyon, championne de France et d’Europe produire un tel jeu, ça me frustre. Franchement, je me dis : « Prêcheur, t’as travaillé pour rien, tu vas partir et personne sera là pour te remplacer ». Ce n’est pas avec ce type de football qu’on va attirer du monde. »

« Lyon mérite son titre. Intrinsèquement, Lyon est meilleur que nous. (Sur son option de contrat) Elle est levée, l’option. Mais je me pose la question, car je ne suis plus tout jeune quand même. J’ai 63 ans, je n’ai plus l’âge de construire.  Il y a beaucoup de positif, évidemment, mais j’ai l’impression d’être le Poulidor, je suis deuxième partout, or je suis venu ici pour gagner. Aujourd’hui je suis très déçu et très frustréIl me faut vraiment du temps de récup’ car j’en ai marre de me prendre des coups de bambou derrière les étiquettes. Ou le Paris Saint-Germain apporte des garanties pour construire un grand club, ou il veut simplement être compétitif, non. J’aurais voulu finir ma carrière avec une volonté de gagner. »

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