Victor Velter/Shutterstock.com
Ce lundi, l’Equipe de France, tentera de se relever contre la Belgique pour le compte de la 2e journée de Ligue des Nations. Présent en conférence de presse à la veille de la rencontre, Didier Deschamps, attend une réaction de son équipe.
Une rotation contre la Belgique ?
« Je vous ai annoncé clairement le cap que j’avais fixé. Je considère que les six matchs doivent servir à incorporer de nouveaux joueurs et répartir le temps de jeu. La difficulté est augmentée du fait de jouer l’Italie et la Belgique. On a pris trois buts, on a eu des problèmes défensifs sur le premier matchs. En mettant les quatre défenseurs qui ont joué l’Euro, ça aurait amené plus de sécurité mais comme j’ai eu à le faire avant la Coupe du monde, si c’est pour prendre les joueurs et qu’ils rentrent 5-10 minutes… Ce sont des étapes à franchir. Si le calendrier avait été différent et qu’on devait jouer des éliminatoires, le cap aurait été différent. Je prends ce cap, je l’ai choisi, parce que je considère qu’il faut passer par là. Je l’assume ».
Kolo-Muani
« Avec nous, il est en confiance à chaque fois que j’ai eu à faire appel à lui. Il peut occuper plusieurs positions. Il avait de très bonnes intentions mais il a eu de problème fébrile la veille au soir qui l’a empêché d’être disponible pour l’Italie. Il sera concerné pour le match de demain. »
Le calendrier surchargé
« C’est comme ça… Il n’y en a pas un qui vous dira le contraire, joueur ou sélectionneur. On subit ce qui est décidé. Les calendriers sont très chargés, avec des vacances écourtés. Il y a des blessés, je ne pense pas qu’il y en a moins. On en a eu deux pendant le rassemblement. Est-ce que ça va dans le bon sens pour l’intégrité des joueurs ? Non. »
Un avenir incertain ?
« De par ma fonction, j’ai toujours assumé l’entière responsabilité, ce qui ne m’empêche pas de dire aux joueurs ce que je pense. Les critiques ont toujours été là. Ca fait partie de mon métier, je n’ai pas à juger ça. Je suis en immersion, je fais ma propre analyse. Je ne vis pas dans un bunker, je croise beaucoup de personnes. Les supporters ne vont pas être contents qu’on ait perdu 3-1. Je comprends et ça fait partie de ma vie de sélectionneur. »
Une pression de résultat ?
« Quand il y a un résultat négatif, c’est toujours bien de réagir et de basculer du bon côté. Je ne peux pas être satisfait du match contre l’Italie. Demain, c’est une autre affiche, une équipe différente avec une même obligation. C’est toujours bien d’avoir une réaction dans l’autre sens. Le cap que j’ai pris est de donner le plus de temps de jeu. Il y a toujours de la pression, il faut être le plus performant possible. »
La Belgique
« Il avait une équipe très offensive. Est-ce qu’ils vont venir nous chercher plus haut ?
On a eu à les rencontrer à des moments importants. En 2018, c’était une génération très compétitive. On a eu un match serré à l »Euro, il y a toujours de grands joueurs. Tedesco peut avoir un objectif différent du mien avec les joueurs dont il dispose. Ca peut être la même chose que face à Israël, ça peut être différent aussi. »
Mbappé
« Avec Paris, il s’est retrouvé très souvent dans une position axiale. Dans son club, c’est la position qu’il aura. Il a la capacité de jouer à gauche, tout dépend ce que l’adversaire propose en face. Il est dans ce poste depuis un moment. On le voit plus à gauche qu’à droite. Il a la liberté, les autres aussi. Il faut de la présence dans la surface quand il n’y est pas. C’est de la complémentarité. »