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Présent en conférence de presse ce vendredi, le gardien de l’Olympique Lyonnais, Anthony Lopes, est revenu sur les incidents à Marseille entraînant la blessure de son entraîneur, Fabio Grosso, la semaine dernière.
« J’ai senti le groupe uni derrière le club »
« On a plutôt bien digéré ce qui a pu se passer à Marseille. Le meilleur des remèdes, c’était de retaper le ballon. Les souvenirs resteront à vie. J’avais connu des caillassages mais pas aussi grave. C’était difficile à vivre collectivement et personnellement. Le cap a été plus que franchi. On ne s’en est pas rendu compte tout de suite. On est tristes, en colère, déçus, car on venait pour jouer un match. Quelques individus ont fait en sorte que tout soit gâché. Avec ce qu’il s’est passé, ça a resserré les liens. J’ai vu des personnes très marquées mais très solidaires derrière le coach. J’ai senti le groupe uni derrière le club.
On va essayer de se servir de tout ça et le retranscrire en quelque chose de positif sur le plan sportif. Les gestes racistes en parcage ? Ce sont des choses totalement inacceptables. Dans une enceinte sportive ou dans la vie en général. On ne peut pas concevoir des choses pareilles dans la vie au quotidien. Metz ? On a la pression à tous les matches. Pour l’instant on n’a pas fait le boulot. J’espère qu’on le fera dimanche. On est dans une situation plus que compliqué. On doit prendre le maximum de point. La prise de conscience ? Je pense que c’est fait. Beaucoup de choses me font dire ça. »