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A la veille de la 3e journée de Ligue des Nations contre la Norvège, le sélectionneur de l’Equipe de France féminine, Hervé Renard, a estimé en conférence de presse que la marge de progression de ses joueuses est encore importante pour être prêtes à remporter les Jeux Olympiques l’été prochain.
Sur ses attentes contre la Norvège
« Qu’elles continuent sur leur lancée, qu’elles gardent cette première place. C’est l’objectif numéro 1. Qu’elles s’attendent à un match tout sauf facile dans des conditions un tout petit peu différentes (il ne devrait pas faire plus de 2 degrés au coup d’envoi) de tout ce qu’on vient de vivre, notamment avec un été indien en France. Il faut vite se mettre dans le contexte. Ce sont des paramètres qu’on ne voit pas quand on est derrière une télé. Il faut toujours avoir une capacité d’adaptation importante et demain il va en falloir un peu plus que d’habitude. Je sais qu’elles vont répondre présentes. »
Sur l’importance de la Ligue des Nations
« On se doit de vouloir progresser. Quand on analyse la Coupe du monde, on n’est pas passé loin d’atteindre notre objectif en étant brillant dans l’état d’esprit, la cohésion d’équipe. Mais il a manqué quelques petits points qu’on doit améliorer. Ces matches servent aussi à cette amélioration. On a fait quelques progrès. Mais il y en a encore beaucoup à faire si on veut atteindre un niveau un peu plus élevé que celui qu’on a eu à la Coupe du monde. Il faut encore qu’on progresse beaucoup. »
Sur la qualité de jeu de son équipe
« L’important, c’est de gagner. On ne va pas se mentir. On aimerait tous bien jouer et gagner. Mais ce n’est pas toujours facile et pas toujours possible. Quand le PSG va à Newcastle, ils ont envie de bien jouer, mais cela ne se passe pas comme ils l’auraient voulu. Il faut toujours faire attention dans les commentaires un peu trop hâtifs. On l’a vu hier soir (mercredi), ils ont fait un très beau match (contre l’AC Milan, victoire 3-0). On fait un métier où on doit toujours persévérer, rester en éveil, travailler encore plus, sensibiliser les joueuses pour avancer. Quand on est l’équipe de France, on doit avoir des objectifs élevés. On est sur la même longueur d’onde. Il faut se servir de la déception qu’on a subie au Mondial comme une détermination qui doit nous booster et nous donner envie de nous améliorer encore plus. »
Sur la Norvège
« Ce qu’il faut noter c’est la solidité. Parfois quand on voyage, il n’est pas toujours nécessaire d’être beau. Il faut être efficace. Je suis d’accord avec vous, en Autriche, notamment sur quelques coups de pied arrêtés, on aurait dû être un petit peu plus serein, on ne l’a pas toujours été. Mais à part sur ces phases de jeu, on n’a pas tellement été inquiétés. Il faut être réalistes quand même. Ça fait partie du football moderne. Il faut qu’on soit meilleur dans cet aspect-là. »