0 Partages

Victor Velter/Shutterstock.com

Ce mardi, l’Equipe de France, défiera le Maroc pour le compte des 8e de finale de la Coupe du Monde. Présent en conférence de presse, le sélectionneur des Bleues, Hervé Renard, s’est confié sur un choc spécial pour lui.

Sur le Maroc

« On avait préparé cette éventualité. On a préparé le match en supervisant notre adversaire depuis longtemps. Un travail parfait a été fait. Maintenant, il nous reste à obtenir cette qualification sur le terrain. Me concernant, j’ai de merveilleux souvenirs de mon passage au Maroc (il a été sélectionneur des Marocains de 2016 à 2019). Maintenant, place au football. Même quand on fait un petit match entre amis, on le fait pour le gagner. »

Sur l’état d’esprit du groupe

« Dans l’ensemble tout va bien. Maëlle Lakrar a eu une petite alerte sur une petite glissade. On a géré un peu comme avec Wendie (Renard), c’est elle qui va décider aujourd’hui, selon son ressenti, demain matin, si elle est capable de participer à ce match ou pas. Un effectif qui est entièrement à ma disposition. Il y a eu un bon turn-over contre le Panama. Certaines ont gagné du temps de jeu, d’autres se sont un petit peu préservées. Tout le monde est prêt pour ce match important. Grace s’est entraînée normalement hier, à 100 %. Elle sera là. C’est une joueuse indispensable de cette équipe de France, de par son expérience, de par ses qualités de percussion, à la récupération. »

Sur le fait que le Maroc a une majorité de joueuses jouant dans un seul club

« C’est un match international, nous aussi, nous avons des joueuses qui évoluent dans le même club. L’important est de respecter l’adversaire, de respecter un huitième de finale. Quand on se qualifie pour un huitième de finale, on a beaucoup de qualité, l’équipe du Maroc n’est pas là par hasard. À nous de bien nous préparer et de faire en sorte de nous qualifier pour le prochain tour. »

Sur la formations des entraîneurs français

« La formation des entraîneurs français est très bonne. On a la chance d’être bien formés. Certains réussissent à s’exporter mais il n’y en a pas assez. C’est un peu un inconvénient. Avec un football mondial qui évolue énormément, il va falloir s’exporter un peu plus. C’est un message pour les entraîneurs français. Il faut juste avoir une envie de découvrir, de s’adapter à tous les paramètres d’un nouveau pays. Après, on peut vivre des aventures merveilleuses. Il n’en restera qu’un Français pour les quarts de finale, j’espère que ce sera moi. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *