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Victor Velter/Shutterstock.com

Replacée dans l’axe avec la blessure de Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani, s’est confiée sur son nouveau rôle dans un entretien accordé pour L’Equipe.

Sur son style de jeu

« Une attaquante puissante, qui aime bien la percussion. J’aime le travail de débordement, de contournement. Quand je suis amenée à jouer sur le côté, tout se fait au feeling, selon les actions. Dans l’axe, c’est un jeu vraiment différent. C’est ­appui-remise, et tu attends le ballon dans la surface pour finir. Mais je suis prête à jouer aux deux postes. »

Sur son évolution

« Je suis très différente. J’ai pris confiance en moi, j’ai plus de régularité sur mes performances, au niveau des statistiques ou du jeu global. Le Paris-­Saint-Germain m’a permis de progresser dans ce sens-là. Je savais qu’à Juvisy j’avais un potentiel, mais que je n’étais pas dans les meilleures conditions pour l’exploiter au mieux, j’avais encore un travail à côté (puéricultrice en crèche). La solution c’était de changer de club, de devenir complètement professionnelle. Ça a fait beaucoup. À Paris (où elle a signé à l’été 2017), on m’a tout de suite demandé d’être efficace, de marquer ou d’être décisive. J’entendais moins ce genre de demandes à Juvisy. Là-bas, c’était jouer pour jouer. Au PSG, on jouait pour gagner : « Tu es attaquante, tu dois marquer absolument ». »

Sur sa méthode d’entraînement

« Je ne travaille pas spécialement ça car de base j’étais déjà assez puissante. Avant d’arriver à Juvisy, j’étais plus fine et je courais plus vite. Après ma signature au PSG, mon corps a un peu changé. J’ai pris du muscle, j’ai perdu en vitesse mais j’ai gagné en puissance. Mais je n’ai pas calculé tout ça, c’est venu naturellement. Au PSG, j’ai fait plus de muscu, plus de travail du haut du corps, et c’est à ce moment-là que j’ai changé physiquement. J’avais vraiment l’impression d’aller plus vite avant, mais maintenant je sens cette puissance au duel. Aujourd’hui, je porte une attention poussée sur tous les muscles du bas du corps, pour au moins maintenir ma masse musculaire. »

Sur son travail devant les buts

« J’ai vraiment mis l’accent sur ça à l’entraînement. La répétition, c’est ça le secret. À force, j’ai vu une différence. Quand tu cadres, tu as forcément plus de chances de marquer. Je travaille, notamment sur le jeu de tête. Il est normal, sans plus, et c’est un point sur lequel je peux encore m’améliorer. Je regarde tous mes matches. J’essaie de voir ce qui n’a pas fonctionné, si c’était à cause de moi ou d’une coéquipière, ou tout simplement l’adversaire qui a bien joué le coup. »

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