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Vlad1988 / Shutterstock.com

Deux jours après la fin de la saison, le président de l’Olympique de Marseille Pablo Longoria, a fait le bilan de la campagne 2022/23 du club lors de son passage en conférence de presse.

Sur la saison

« Il faut faire une analyse à froid. C’est une saison marquée par trois moments. Très longue avec la Coupe du monde c’était une saison particulière. Les très bons moments sont jusqu’à la Coupe du monde. On avait fixé les objectifs de se qualifier pour la Ligue des champions. C’est très important pour le projet. Si quelqu’un m’avait dit qu’on finirait 3e, j’aurais été content. La participation en C1 nous a fait grandir. En même temps, ce n’est pas acceptable de perdre dans les derniers moments. Après la Coupe du monde, c’était le meilleur moment de la saison sur le plan des résultats. Puis il y a eu le PSG et la tendance a changé. Il y a des choses qui m’ont moins plu, la perte d’humilité dans les moments positifs. »

Sur le projet sportif du club

« On est entré dans une situation positive. Il faut prendre de la hauteur. On a stabilisé le club sur le plan économique. Ce sera encore plus positif à l’avenir. On va pouvoir construire sur des bases solides. Mais rien n’est légitime s’il n’y a pas des bons résultats sportifs à côté. On doit continuer sur cette tendance sans s’imposer de limite. Il faut être le plus préparé possible. On doit être prêt, toujours à la hauteur avec des résultats sportifs et économiques les plus équilibrés possibles. »

Sur l’avenir d’Alexis Sanchez

« On a des discussions avec son agent. On lui a exprimé notre volonté de continuer avec lui. On est d’accord pour dire qu’il a un niveau international. Très haut. Il nous a apporté beaucoup de choses. Après il y a donnée économique, ça pose la question pour beaucoup de joueurs en Europe. Je crois qu’il s’est senti aimé et respecté. Suis-je confiant ? Tous les deux, on est à l’écoute. La discussion a débuté de façon positive. »

Sur le successeur d’Igor Tudor

« Il y a des contacts oui, c’est normal. L’important c’est de bien établir son profil et de bien connaître le coach. Il y a des styles qui ne collent pas avec Marseille. Le style doit être clair. On doit faire du Vélodrome une force. On doit donc jouer d’une façon qui plait à notre public qui est passionné. Avec du jeu offensif. »

Sur l’avenir de Payet

« Il a un an en plus de contrat. On a discuté ces dernières semaines des ambitions. C’est constructif. Il doit y avoir des discussions constructives avec le coach qui va arriver. Avec nos discussions, on n’est pas entré dans le détail de l’analyse de l’effectif. Pour moi, c’est un concensus avec le coach. On doit savoir comment jouer avec le nouveau coach. Je n’aime pas parler des cas individuels. »

Quand le prochain entraîneur sera dévoilé ?

« Difficile de donner une date. Plus tôt on l’a, mieux c’est. Mais on ne doit pas tomber dans la précipitation. Il faut trouver le bon profil, l’envie, la personnalité et le jeu qui s’adapte à ce qu’on veut proposer. Doit-il parler français ? Le langage du foot est universel. C’est un plus de parler français. Je ne vais plus accepter le fait qu’un coach ne parle pas français à la fin de la saison. C’est un respect de l’institution, de la culture. »

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