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A moins de 2 mois de l’ouverture de la Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande, le sélectionneur de l’Equipe de France Hervé Renard, s’est grandement confié au micro d’Europe 1 sur son arrivée chez les Bleues en mars dernier.
Sur son arrivée chez les Bleues
« J’ai moi-même fait savoir que j’étais intéressé. J’étais vraiment dans cet état d’esprit. Dans mon entourage, on m’a aussi fait quelques réflexions : « qu’est ce que tu vas faire avec les filles ? » Il y a une Coupe du Monde, une Ligue des Nations et des Jeux Olympiques qui a lieu en France, dans mon pays d’origine. C’est quelque chose de magique. Après, si ça ne touche pas trop de personnes, chacun sa sensibilité. J’ai une sensibilité de sportif, je suis un passionné de sport en général et pour moi, c’est quelque chose d’emblématique. Pour moi, être sélectionneur de l’équipe féminine, c’est une grande fierté.«
Sur son rassemblement au mois d’avril
« Mon rôle de sélectionneur, je le connais depuis longtemps. Que ce soit à l’étranger ou en France, c’est la même chose. C’est vrai que je ne m’étais jamais retrouvé face à des filles. J’ai trouvé ce stage exceptionnel de par leur investissement, de par leur discipline, de par leur rigueur, leur travail. J’ai pris beaucoup de plaisir et je pense que pour un sélectionneur, c’est avant tout la première chose qu’on recherche que de prendre du plaisir. On va essayer de se fédérer, d’avancer ensemble, de se fixer des objectifs élevés. Ça représente énormément pour moi et dans ma jeunesse. »
Sur le bilan des Bleues
« Le bilan des Bleues est bon depuis quelques années, il y a une équipe qui est déjà en place. Maintenant, il faut aller chercher ces petits détails, fédérer ce groupe, être ensemble. Si on est unis, il y a moyen de faire quelque chose de très intéressant. »
Sur l’absence de diffuseur pour la Coupe du Monde
« Ce serait un gros coup du pour le foot féminin français, un coup dur pour tout ce qui a été dit dans la professionnalisation du foot féminin. Il faut mesurer l’importance du sujet. Aux diffuseurs, je dirais : attention de ne pas le regretter. »