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Romain Biard/Shutterstock.com

Lors d’un entretien accordé à Téléfoot ce dimanche, l’ancien président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas, est revenu sur ses moments forts lors de son aventure dans le Rhône.

Sur la victoire contre Montpellier

« Ah, c’est un vide immense. Je n’y étais pas dans mon siège, mais j’y étais, évidemment. C’était un moment incroyable. C’était aussi, c’est ce que m’ont écrit la plupart des joueurs, un signe du destin. Parce qu’Alex, on a tout fait pour le faire revenir. C’est un enfant du pays. Il va nous emmener, j’en suis convaincu, vers l’Europe. »

Sur le promotion en Ligue 1 en 1989

« C’est un moment très très fort, qui reste parmi, mes plus grands bonheurs. Quand je suis arrivé en 1987, je ne connaissais pas grand chose. Donc, ce sont les gens de la maison qui m’ont expliqué pour arriver à comprendre et peut-être se projeter un peu plus vite que les autres dans ce qu’était le football moderne. »

Sur les titres de Champion de France

« Avec une ‘Remontada’, comme on dit aujourd’hui, incroyable puisqu’on était à près de dix points derrière Lens. On s’est créé une dynamique avec tous les joueurs de l’époque. Il y avait vraiment un noyau exceptionnel. (Sur le record de 7 titres consécutifs) Il a failli être égalé par le Paris Saint-Germain, mais c’est vrai que c’est quelque chose d’exceptionnel. Il faut y rajouter les titres au Trophée des Champions qui suivaient. »

Sur la 1/2 finale de LDC contre le Bayern Munich en 2010

« Quand en 2010, on joue le Bayern Munich en demi-finale de la Champions League, on a perdu c’est vrai. Mais on était prêts à ce moment-là pour être champions d’Europe. Parce que si le stade avait été là, à ce moment-là, on avait vraiment la meilleure équipe d’Europe. »

Sur sa relation avec les joueurs

« Le monde du football est un monde terrible qui ne supporte pas l’échec. Il faut les encourager (les joueurs), un peu comme les enfants à l’école, et il faut les protéger surtout. C’est ma grande fierté d’avoir des relations avec tous les joueurs qui sont passés, qui reviennent, ou qui ne sont plus là, qui est une relation presque amicale à posteriori. »

Sur la création d’OL Féminin

« J’ai eu la douleur de perdre ma mère très tôt. Je pense que j’en ai gardé cette volonté de pouvoir être égal à égal avec les femmes. On est partis de zéro en 2004 et puis on a créé avec des femmes, des athlètes exceptionnelles, une force qui n’existera peut-être plus dans le futur. »

Sur son avenir

« Il faut savoir un moment se projeter et il y a pleins de projets qui m’attendent. Il y a la Fédération avec les équipes féminines pour le développement du football féminin et il y a la famille qui va aussi un peu plus profiter de moi. »

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