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Au centre des sujets concernant ses états d’âme, Antoine Griezmann, a vu Emmanuel Petit lui tomber dessus affirmant que ce dernier ne méritait pas d’être nommé capitaine de l’Equipe de France au micro de Rothen s’enflamme.
« Le pouvoir ça se prend, ça ne se réclame pas »
« Je ne sais pas pourquoi il en fait une déception. Dans sa tête il pense qu’il est le plus méritant parce que c’est le plus ancien de la sélection à l’heure actuelle. Le pouvoir ça se prend, ça ne se réclame pas. Le brassard doit revenir naturellement à un joueur, de façon unanime parce qu’il fédère tout le monde dans un vestiaire. De là à le réclamer et d’en faire un caca nerveux après, excuse-moi, il nous donne le parfait exemple de pourquoi il ne faut pas lui donner justement, car il en fait un rapport égocentrique, comme si c’est à toi de soulever le trophée si on gagne quelque chose, d’être le premier sur la photo et d’être dans l’éternité. Je n’aime pas cette approche. Tu vois Griezmann avoir ce rôle-là ? De fédérer, de replacer les joueurs ? A la Coupe du monde, c’était un leader dans ses performances mais est-ce que c’était un leader dans sa façon d’imprégner les autres, d’emmener tout le monde autour de lui, d’aller voir les joueurs en difficulté ? Je peux comprendre qu’il soit déçu mais on l’impression que c’est quelque chose qu’il attendait avec impatience après les départs de Varane et de Lloris. On ne demande pas le capitanat, ça se donne».