A.Taoualit/Shutterstock.com
Dans un entretien accordé au Parisien, le sélectionneur de l’Equipe de France Didier Deschamps, est revenu sur la défaite lors de la finale de la Coupe du Monde 2022 face à l’Argentine.
« Cette défaite est cruelle et douloureuse »
« Il n’y a rien au-dessus d’une finale de Coupe du monde. Comment pourrais-je en faire abstraction ? Cette Coupe du monde n’a pas été un long fleuve tranquille, c’est le moins que l’on puisse dire. Avant même l’annonce de la liste des joueurs retenus, d’ailleurs. Pourtant, le groupe, joueurs et staff compris, a fait face, a su surmonter les difficultés pour se retrouver en situation, après un mois de compétition, de conquérir un nouveau titre. Nous avons vécu une aventure exaltante, riche en émotions. Elle ne s’est pas terminée comme en 2018. Cette finale de 2022, de par son scénario, restera dans leur mémoire comme historique. J’aurais préféré qu’elle y demeure pour une autre raison. Cette défaite est cruelle et douloureuse, forcément. Mais les gens que nous croisons nous renvoient tellement d’affection… Peut-être même davantage qu’en 2018. C’est assez incroyable parce que vice-champion du monde, ce n’est pas un titre. »
« D’entrée, l’Argentine a mis les ingrédients nécessaires pour gagner un tel match. On n’a pas su leur répondre dans un premier temps : quatre ou cinq joueurs n’étaient pas dans les meilleures dispositions physiques ou émotionnelles. L’écart s’est vite révélé trop important. On prend un but. Dans ma tête, j’étais déjà prêt à opérer des changements tout en espérant ne pas en concéder un deuxième. Ce qui est malheureusement arrivé. C’est rare chez moi, mais j’ai sorti deux joueurs dès la 41e minute (Dembélé et Giroud). Puis deux autres, encore, à la 71e (Hernandez et Griezmann). »