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Victor Joly/Shutterstock.com

Lors d’un entretien pour L’Equipe, l’internationale Française, Wendie Renard (32 ans), s’est confiée sur l’évolution du football féminin, sur Corinne Diacre et l’Equipe de France féminine.

Sur l’évolution du football féminin

« C’est une très bonne question (sourire). Depuis mon arrivée en métropole en 2006, il y a eu une vraie évolution. Mais derrière la Coupe du monde 2019 en France, on n’a pas réussi à surfer sur cette vague positive. Il n’y a pas eu que le Covid : on n’a pas réussi à garder cet élan et on stagne. On avait un peu d’avance, au moins à l’OL, et on a facilité l’émergence du football féminin en France, mais en Italie, en Espagne et en Angleterre, elles sont passées professionnelles, et pas nous. »

Sur les axes d’amélioration

« On a la chance d’être médiatisées et d’avoir Canal +, mais tant qu’il n’y aura pas un vrai cahier des charges, avec des stades de qualité, à la hauteur du diffuseur… Il y a des stades où ce n’est pas possible : vous êtes devant la télé, et vous zappez. »

Sur l’évolution de l’Equipe de France

« Non, mais une demi-finale à l’Euro, c’est bien, parce que le niveau est plus dense encore. »

Sur sa déclaration concernant son avenir en Bleu lors de l’Euro

« Parce que ce n’était pas le moment, c’est tout. Mais je ne vais pas dire que j’arrête après un échec. Je connais la valeur de ce maillot, je me suis toujours donnée à fond, je continuerai tant que je pourrai. Je n’ai pas l’intention d’arrêter. »

Sur sa relation avec Corinne Diacre

« C’est difficile quand ça reste des non-dits, justement. Mais si on a mis les choses au clair, c’est plus facile. On a eu plusieurs discussions, et aujourd’hui on avance toutes les deux dans l’intérêt de l’équipe de France. On se dit les choses, mais ça reste ma coach, et je reste une joueuse de l’équipe de France. On s’appelle régulièrement, mais ça reste elle la boss. »

Sur le traitement de Diacre envers les lyonnaises

« C’est difficile, parce que moi aussi je suis passée par là. Elle a ses arguments, mes coéquipières aussi. Mais moi, au milieu, je ne suis pas responsable de ça, je n’ai pas de camp à choisir, mon seul camp c’est l’équipe de France. Je sais qu’elles peuvent encore apporter, j’en ai discuté avec la coach, mais je respecte ses décisions, et je fais mon devoir de capitaine du mieux que je peux. »

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