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Convoqué avec l’Equipe de France pour ce rassemblement, l’international Français, Benjamin Pavard (26 ans), est revenu sur sa dépression liée à la crise sanitaire lors d’un entretien pour Le Parisien.
Sur l’isolement
« C’était difficile pour tout le monde, pour moi aussi. Se retrouver seul, dans un autre pays que le mien, je n’étais vraiment pas bien. Dans ma tête ça n’allait pas. Au début, tu te dis que c’est rien, que ça va passer, mais quand tu vois que ça persiste, que tu vas à l’entraînement et que tu n’as pas la banane, il faut réagir. Je suis humain comme tout le monde, et même si j’ai une super belle maison avec une salle de musculation, j’avais besoin de contact avec les autres. Je me levais, je n’avais pas d’appétit. J’essayais bien de m’occuper, de faire la cuisine, regarder des séries. Mais Netflix ça va deux minutes… Je n’aime pas le mot dépressif, mais c’était le cas ! J’ai masqué devant les autres et aujourd’hui je me sens beaucoup mieux. »
Sur la manière dont il est sorti de la dépression
« Je suis ressorti grandi en tant qu’homme de tout ça, ça m’a changé. J’ai été livré à moi-même comme beaucoup de joueurs de foot et il a fallu bien s’entourer pour relever la tête. J’ai fait rejaillir des moments durs. J’ai beaucoup souffert de ne pas parler de ça… C’est ma grand-mère quand même ! Elle me connaît depuis tout petit. C’est quelqu’un d’important dans ma vie. »
Sur sa nomination dans l’équipe type UEFA
« Là, j’entends mon nom de partout, c’est bien mais je ne m’attends pas à être dans l’équipe type tout le temps. »
Sur son poste préférentiel
« Ce que je veux c’est être défenseur central. Un choix sera fait dans un avenir proche mais aujourd’hui je ne me pose pas de question. En équipe de France, le coach peut me faire jouer à n’importe quel poste, je le ferai. »