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Arrivé en provenance du FC Séville au FC Barcelone lors du dernier mercato estival pour un montant de 50M€ hors bonus, l’international Français, Jules Koundé (23 ans), affiche son ambition pour le Mondial avec l’Equipe de France lors d’un entretien accordé à L’Equipe.
Sur son poste préférentiel
« Comme défenseur. J’évoluerai au poste où le coach m’estime le plus important. J’ai été recruté au Barça pour jouer en défense centrale. C’est le poste ou j’ai le plus évolué au cours de ma carrière, celui où j’ai été formé. C’est une chose. L’Equipe de France en est une autre. L’intérêt de la sélection prime. Si le coach estime que l’équipe est dans une meilleure position pour gagner en me plaçant latéral droit, je l’accepte. »
Objectif maintien en Ligue des Nations ou préparation du Mondial ?
« Les deux ! Cela reste des matchs compétitifs qui vont nous aider à préparer la coupe du monde. J’ai souvent entendu que, vu le nombre de blessés, ces matchs ne servaient pas à grand chose. Je ne suis pas d’accord. D’abord, il faut qu’on se maintienne. Ensuite, cela sert toujours pour trouver des repères, essayer des choses différentes peut-être. »
S’il parle du Mondial avec ses coéquipiers
« On ne peut pas s’empêcher d’en parler, que ce soit avec les coéquipiers en club ou avec Aurélien car ça génère beaucoup d’excitation. Même s’il y a encore du travail pour dans cette liste et y participer. J’ai rêvé de jouer l’Euro, je rêve de jouer toutes les compétitions avec l’Equipe de France, mais c’est que la coupe du monde à une saveur particulière. Surtout que pour moi, 1998 reste très marqué. »
Sur ses ambitions
« Tout gagner ! Avec le Barça, je pense qu’on a l’ambition de remporter toutes les compétitions auxquelles on participe. On a encore une marge de progression. Avec les Bleus, c’est la même chose, on a un super groupe. J’ai l’ambition d’y arriver. Après, on sait à quel point c’est difficile. »
Sur son ami Aurélien Tchouaméni évoluant au Real Madrid
« Ah, j’avoue que je ne me préoccupe pas de lui. La coupe du monde, si on a la chance d’être convoqués tous les deux, on va tout faire pour la gagner. La Ligue des Champions en revanche, c’est chacun son destin. Depuis qu’on a quitté Bordeaux, on ne s’est jamais affrontés. Mais il n’y aura pas de pitié. De toute façon, même quand on joue aux cartes ou à n’importe quoi, il n’y a pas de pitié, alors sur le terrain encore moins. »