0 Partages

Stanislav Vedmid/Shutterstock.com

Présent au micro de BeIN Sports, l’international Français, Presnel Kimpembe (27 ans), s’est confié sur le succès de l’Equipe de France lors du Mondial 2018 en Russie.

Sur la préparation de la finale face à la Croatie

« Comment on dort la veille d’une finale de Coupe du monde ? Je ne vais pas mentir, moi j’ai dormi à 4 heures du matin. Pendant toute la compétition j’ai dormi à 4 heures du matin. En plus en Russie, le jour se lève à 2-3 heures et dès que je vois le jour je n’arrive plus à dormir…À quoi on pense le matin de la finale ? On pense qu’on est quand même dans quelque chose de grand et d’historique. On est à un pas du sacre et que c’est dans quelques heures. On les compte, on est pressé mais on sait que ça va être une ambiance de folie. Qu’est-ce qu’on ressent quand on arrive dans le stade ? C’est beaucoup de fierté, beaucoup de frissons. Puis on repense un peu au parcours. Même si je suis pas sur le terrain à ce moment-là, je sais qu’on est dans quelque chose de grand. »

Sur la 1ère période

« Quand on marque le premier but, on reste quand même très attentif. On sait que ça peut aller vite, dans un sens comme dans l’autre. Je pense qu’on avait une équipe qui avait assez d’expérience pour pouvoir comprendre cela. Quand ils égalisent, on ne doute pas. Tout de suite on réagit. Tu sens que dans le jeu on est bien, on commence à relever la tête même si c’est pas facile après un but. Tout le monde se sent concerné. »

Sur la mi-temps

« À la mi-temps ? On a beaucoup parlé. On sait qu’il ne faut pas se rater, que ça va arriver. On avait une bonne confiance, pas à l’extrême mais le juste milieu. Quand Pogba marque, on ne se dit pas que c’est plié mais qu’on est proche. Mais toujours une petite méfiance quand même au cas où. Mais on savait qu’on était proche et qu’il ne restait que quelques minutes. »

Sur le but de Mbappé

« Le but de Mbappé ? C’est une libération. On était en stress et on avait envie que ça se finisse vite. Il nous a fait du bien. »

Sur le coup de sifflet final

« Au coup de sifflet final, je ne crois pas que j’ai couru directement sur le terrain. J’ai essayé de courir vers le banc, mais tout le monde rentrait sur le terrain. Après on a tous taclé sur les genoux. Et après je suis rentré dans Grizou en glissant, je courais trop vite. T’as juste envie de courir et de laisser les émotions sortir. À qui ou à quoi je pensais à ce moment-là ? Franchement, à rien. Je pensais juste à la coupe. Je voulais la soulever. »

Sur le Mondial 2022

« Est-ce que je m’attendais à la gagner aussi tôt ? Oui quand même. Pourquoi pas ? Faut être ambitieux dans la vie. Pourquoi pas en 2022 ? Pourquoi pas, mais tranquille… »

Sur son changement de statut à la suite de cette victoire

« À quel moment j’ai réalisé que j’étais champion du monde ? J’ai mis du temps. Même quand j’ai soulevé la coupe je n’ai pas réalisé. Qui me l’a fait réaliser ? Je dirai les personnes dans la rue, quand on m’accostait et qu’on me demandait une photo, une signature. Je commençais à sentir qu’il y avait de plus en plus de monde. Même pour manger au restaurant ça devenait compliqué. Quand je suis parti en vacances aussi à l’étranger, qu’on arrive à reconnaître alors que par exemple aux Etats-Unis le foot ce n’est pas trop leur truc. C’est comme ça que j’ai commencé à sentir que j’étais champion du monde. »

Sur l’effervescence

« C’était incroyable. On a attendu à l’aéroport avec beaucoup de monde qui était censé prendre l’avion, les supporters qui venaient nous saluer. J’ai encore l’image de quand on était dans le bus, que les motards l’encerclent pour nous protéger avec tout Paris derrière. C’est là que tu te dis que c’est fort quand même. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *