A.Taoualit/Shutterstock.com
A un peu plus de 2 mois de l’entame de la coupe du monde 2022 au Qatar, l’international Français, Kingsley Coman (26 ans), s’est confié dans l’émission Rothen s’enflamme sur le prochain Mondial, l’Euro et la prise de tête avec Deschamps lors de la défaite contre la Suisse.
Sur la préparation pour le Mondial
« Pas vraiment, car on a vraiment beaucoup d’échéances avec le club. Je pense même qu’on arrivera un peu plus frais. Au moins, on n’a pas à trop gérer, car, en général, on n’est pas plus fatigués que ça au mois de décembre. »
Sur ses propos lors de l’Euro
« Non, je ne regrette pas, car c’était ce que je pensais. Avoir la meilleure équipe ne veut pas dire qu’on va gagner, ç’a toujours été comme ça dans le foot. Il y a les aléas du jeu, les états de forme. Je préfère toujours nous voir en tant que favoris parce que j’ai totalement confiance en nous. Ce qui est sûr, c’est que ce serait arrogant de dire qu’on a la meilleure équipe du monde alors qu’on n’a pas battu tout le monde. Mais je sais qu’on est quand même confiants et qu’on va tout donner pour faire mieux qu’à l’Euro. »
Sur son poids en Equipe de France
« Ça va avec ma progression. Je vieillis, je prends de l’expérience. Je suis vraiment dans l’âge où je me dois de prendre des responsabilités, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Je fais le maximum pour donner mon énergie et mon expérience, car ça fait un moment que j’ai l’habitude du haut niveau. »
Sur la prise de tête avec Deschamps lors du dernier Euro
« J’avais ressenti une douleur physique après un sprint, mais c’était LE match le plus important de la saison. Quand le coach me demande de sortir pour me préserver, car ça peut forcément être dangereux quand on a une gêne physique, je lui ai dit non, que je voulais vraiment tout donner et rester sur le terrain. Pour moi, c’était le dernier match, donc, si je me blesse, après ce sont les vacances et il n’y a plus rien. Mais, si j’arrive à passer outre la douleur, que ça ne se complique pas et que je fais un super truc, ça aurait pu être l’action qui relançait ma place en sélection, car j’étais remplaçant pendant l’Euro. À chaud, je me suis dit que je préférais tout donner, quitte à me blesser. Le coach voyait ma santé avant tout. »
Sur la comparaison entre Lewandowski et Benzema
« C’est compliqué de choisir le plus fort car ce sont deux profils très différents. En tant qu’attaquant pur de surface, Lewandowski est l’un des meilleurs du monde – voire le meilleur du monde. Karim a des qualités dans le jeu que Lewandowski n’a pas. Tout dépend du système dans lequel tu évolues et quel type d’attaquant tu veux. Ce qui est sûr, c’est que les deux font partie du top mondial. »