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« Review News/Shutterstock.com »

Interviewé par la chaine BeIN Sports, le sélectionneur de l’Equipe de France, Didier Deschamps, s’est confié en regrettant le manque de considération envers les entraineurs français.

« L’entraîneur français est catalogué« 

« L’entraîneur français est dévalorisé. […] Il connaît la Ligue 1, la Ligue 2. Je n’ai rien contre les étrangers, on va les chercher alors qu’ils ne connaissent pas. Il y a une auréole qu’on met autour, parce qu’ils arrivent avec des staffs, on dirait qu’ils ont fait l’ENA. […] L’entraîneur français est catalogué. Un entraîneur étranger, on va lui pardonner bien plus de choses. Si un entraîneur français fait certaines choses, et je ne vais pas citer d’exemples, que font d’autres ça ne passera pas. C’est aussi notre faute, on se vend mal. On a peu d’aptitude à parler les langues. Forcément, à l’étranger, c’est plus compliqué. On n’a certainement pas les mêmes réseaux que peuvent avoir d’autres pays. « 

A propos des entraîneurs français dans le championnat de France, le sélectionneur, voulait peut-être mettre en avant le fait que les gros clubs de la Ligue 1 se dirigent généralement vers des coachs étrangers comme le Paris Saint-Germain avec Pochettino, l’Olympique Lyonnais avec Bosz, l’Olympique de Marseille avec Sampaoli, l’AS Monaco avec Clément ou encore le Stade de Reims avec Garcia avec une philosophie de jeu différente. Malgré le fait que 25% des coachs de Ligue 1 sont étrangers, 3 d’entres eux ont permis à leurs clubs de figurer dans le trio de tête du championnat de France, ce qui n’est pas à négliger. Cependant, il faut louer la qualité de jeu qu’ont proposé les entraîneurs français cette saison permettant ainsi à notre championnat de battre des records de buts proposant ainsi du jeu offensif comme c’est le cas du côté du Stade Rennais, du RC Lens, de l’OGC Nice ou encore de Strasbourg.

Concernant les entraîneurs français à l’étranger, seul Patrick Vieira évoluant à Crystal Palace est encore en fonction cette saison en dehors de la France, ce qui est trop peu. Comme l’a dit le sélectionneur, la barrière de la langue ou le réseau des coachs français, peuvent être un frein au développement à l’étranger et une progression est attendue sur certains points pour faciliter le développement des entraîneurs français à l’international.

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